The Kremlin's spokesman has called on Turkey not to carry out a military offensive in northern Syrian regions, saying such a behavior will be destabilizing. Dmitry Peskov's remarks came ahead of a Friday summit between President Vladimir Putin and his Turkish counterpart Recep Tayyip Erdogan. "Turkey has legitimate concerns for security reasons, which we, of course, take into account," Peskov told reporters. Peskov said it was imperative not to take any "action that could lead to destabilization of the situation in Syria." The Russian spokesman said in case of a military offensive in the region, "the territorial and political integrity of Syria" will be in danger. He said Syria is one of the issues on the agenda of the summit, set to be held later on Friday in Sochi. Turkey has for several months threatened to launch a fresh military operation against Kurdish fighters in northern Syria. Ankara's intention has been met with opposition from Tehran and Moscow. Astana process: Preventing Turkey from attacking Syria On the sidelines of a summit in Tehran last month, Leader of Islamic Revolution Ayatollah Seyyed Ali Khamenei received Erdogan, telling him any Turkish offensive in Syria would be “detrimental” to the Arab country, Turkey itself, and the entire region. The Leader urged dialog between Ankara, Damascus, Moscow, and Tehran. Earlier in July, Erdogan said Ankara's plan for a new military offensive in northeast Syria against members of the YPG will remain on the agenda until security concerns are addressed. On May 23, the Turkish leader signaled a new cross-border operation in northern Syria with the declared aim of creating a 30-kilometer (18.6-mile) wide safe zone along Turkey’s border with Syria. He did not provide further details but said the operation would be launched as soon as military, intelligence, and security forces have completed preparations. At least one killed: Turkish forces shell villages in Syria’s Hasakah Turkey has deployed forces in Syria in violation of the Arab country's sovereignty and territorial integrity. Ankara-backed militants were deployed to northeastern Syria in October 2019 after Turkish military forces launched a long-threatened cross-border invasion in a declared attempt to push YPG fighters away from border areas. Ankara views the YPG as a terrorist organization tied to the homegrown Kurdistan Workers' Party (PKK), which has been seeking an autonomous Kurdish region in Turkey since 1984. Syrian President Bashar al-Assad and other senior officials have said Damascus will respond through all legitimate means available to Turkey's ongoing ground offensive.

Le porte-parole du Kremlin a appelé la Turquie à ne pas mener d'offensive militaire dans les régions du nord de la Syrie, affirmant qu'un tel comportement serait déstabilisant. Les remarques de Dmitri Peskov ont précédé un sommet vendredi entre le président Vladimir Poutine et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan. "La Turquie a des inquiétudes légitimes pour des raisons de sécurité, dont nous tenons bien sûr compte", a déclaré Peskov aux journalistes. Peskov a déclaré qu'il était impératif de ne prendre aucune "action qui pourrait conduire à une déstabilisation de la situation en Syrie". Le porte-parole russe a déclaré qu'en cas d'offensive militaire dans la région, "l'intégrité territoriale et politique de la Syrie" serait en danger. Il a déclaré que la Syrie était l'une des questions à l'ordre du jour du sommet, qui se tiendra plus tard vendredi à Sotchi. La Turquie menace depuis plusieurs mois de lancer une nouvelle opération militaire contre les combattants kurdes dans le nord de la Syrie. L'intention d'Ankara s'est heurtée à l'opposition de Téhéran et de Moscou. Processus d'Astana : empêcher la Turquie d'attaquer la Syrie En marge d'un sommet à Téhéran le mois dernier, le chef de la révolution islamique, l'ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a reçu Erdogan, lui disant que toute offensive turque en Syrie serait "préjudiciable" au pays arabe, à la Turquie elle-même et à toute la région. Le dirigeant a appelé au dialogue entre Ankara, Damas, Moscou et Téhéran.Plus tôt en juillet, Erdogan a déclaré que le plan d'Ankara pour une nouvelle offensive militaire dans le nord-est de la Syrie contre les membres des YPG restera à l'ordre du jour jusqu'à ce que les problèmes de sécurité soient résolus. Le 23 mai, le dirigeant turc a signalé une nouvelle opération transfrontalière dans le nord de la Syrie dans le but déclaré de créer une zone de sécurité de 30 kilomètres (18,6 milles) de large le long de la frontière entre la Turquie et la Syrie. Il n'a pas fourni plus de détails mais a déclaré que l'opération serait lancée dès que les forces militaires, de renseignement et de sécurité auront terminé les préparatifs. Au moins un mort : les forces turques bombardent des villages à Hasakah en Syrie La Turquie a déployé des forces en Syrie en violation de la souveraineté et de l'intégrité territoriale du pays arabe. Des militants soutenus par Ankara ont été déployés dans le nord-est de la Syrie en octobre 2019 après que les forces militaires turques ont lancé une invasion transfrontalière menacée de longue date dans une tentative déclarée d'éloigner les combattants des YPG des zones frontalières. Ankara considère les YPG comme une organisation terroriste liée au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qui cherche à créer une région kurde autonome en Turquie depuis 1984. Le président syrien Bashar al-Assad et d'autres hauts responsables ont déclaré que Damas répondrait par tous moyens légitimes à la disposition de l'offensive terrestre en cours de la Turquie.